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* Loin Du Paradis *

* Loin Du Paradis *
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8 octobre 2007

Ce sont des soirées qui passent bien lentement...

Ce sont des soirées qui passent bien lentement... Pas qu'on s'ennuie mais on sait que d'autres, ailleurs ne voient pas l'heure tourner, grâce à l'alcool peut-être, et autres paradis artificiels et aussi, l'euphorie. Je sais qu'ils crient, rient, dansent peut-être, sans moi? Peut-être qu'il s'embrassent aussi mais ça, il paraît que je ne veux pas le savoir. Et je sais qu'il y a sûrement deux mois j'aurais été de la fête mais qu'il est trop tard maintenant et que rien, effectivement, ne sera plus comme avant. je crois quand même que je suis courageuse un peu. j'ai quitté brusquement l'univers qui constituait mon second pillier fondateur. Un moment que je traversais leurs vies. JE veux dire, les relations, ce sont un millier de droites qui ne cessent de se rencontrer, se croiser et repartir. Mais, parfois, le temps s'arrête ; les relations durent. qu'est-ce qui fait qu'il reprend de plus belle sans crier gare et qu'on perd tout ce qu'on avait si durement acquis ?

Lundi, la renrée. Et merde, tout ça à la fois me fait carrément peur. JE sais très bien que j'avanceàreculons. J'ai peur, j'ai sacrément peur et demain j'écrirai une lettre à R. pour le lui dire.

J'ai envie de tout remettre ici.

De réécrire la vie que j'avais d'avant, car c'était joli, avant. C'était tendre et c'était doux, comme du miel, comme le soleil. Il sentait bon la niaiserie ce premier amour immaculé qui n'avait rien compris. j'ai envie que tout redevienne comme avant et qu'on ne me fasse pas chier si je ne mets ni majuscule ni point parce que merde après tout c'est pas plus mal sans non plus. Et bordel je suis encore fatiguée mais j'ai décidé qu'il fallait que je perde. je ne me sens jamais plus légère que quand je le suis vraiment.

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19 septembre 2007

C'est ...

C'est une sensation, un acte étrange que d'écrire sur soi (et sur les autres). cela fait si longtemps. écrire pour soi et pour les autres, c'est encore autre chose. pourquoi? pourquoi deux ans sont passés et pourquoi ce besoin insistant de poser des mots, d'accoucher d'une phrase, de donner naissance à un texte. pourquoi il manque encore cette clef qui permettrait de retrouver mes mots justement ils se sont enfuis peut-être, ailleurs autre part en moi, je sais qu'ils sont là n'est-ce pas? ont-ils décidés de me quitter, brusquement? la source a l'air de s'être tarie et c'est bien dommage, car il me manque un exutoire et j'ai perdu trop de choses ces derniers temps, si je pouvais retrouver... enfin, quelque chose qui me soutient, qui me sert, qui me. domine. quelque chose qui fait se sentir vivant putain qui donne à ressentir à aimer détester oublier. incontrôlable. ces mots qu'on manie, qu'on défie, qu'on magnifie quoi. je n'avais pas l'habitude de me forcer pour que tout coule de source et là, maintenant, c'est si dur d'écrire de trouver les mots justes. à quoi ça sert de laisser aller comme ça. je saisquel'écritureestuntravail. mais pourquoi parle-t-on d'inspiration alors. quelle part ? et merde, c'est trop nul, c'est fade, c'est moche.

Il n'y a donc plus rien qui me fasse ressentir assez pour. comme avant, ce qui me faisait souffrir. comme ces textes.

12 février 2006

Oh mais tu sais . Je les vois, je les vois tous .

Oh mais tu sais . Je les vois, je les vois tous . Moi je suis seule et eux à deux . Forcément qu'je fais pas l'poids hein . Pis quand on lit Bubble Gum, Hell, et Une vie volée à la suite, mélangés, y a des séquelles .Quoi? Vous voulez encore y croire à la vie après ça? Déconne pas ma poule y a rien à faire hein . J'veux dire, on est ici, là, mais on a beau s'employer à se détruire à se bousiller oh oui et on aime ça bien sûr c'est le propre de l'homme hein sinon aucun sens, ben personne n'en tire aucune satisfaction personnelle . Je n'en tire aucune satisfaction et ceux qui se défoncent la gueule à plein temps sont toujours aussi malheureux . Et le seront toujours . Et il n'y a rien d'autre qu'une sensation de malaise, mais qu'est-ce que je fous là bordel, je n'ai rien demandé . Oh et se sentir prisonnière de la vie, comment dire, savoir que la mienne, cette putain de chienne j'dois m'la faire jusqu'au bout, en serrant les dents et même si j'en bave, si j'en baverai toujours, j'pourrai jamais crever avant qu'c'te salope le décide . Mais putain mais qu'est-ce que je lui ai fait pour qu'elle me torture me bousille mes espoirs mes amours mes haines tous les sentiments les plus élémentaires et les plus essentiels . J'ai été amoureuse et je crève de ne plus l'être parce que je ne ressens plus rien qu'un vide un vide un vide . Là, c'est ça, ne plus rien ressentir que de l'indifférence pour tous les bonheurs oh et qu'est-ce là qui berce mes yeux et qui brouille ma vue des larmes encore et encore des larmes amères de jalousie d'envie d'orgueil blessé et je veux mourir et que tout s'arrête mais foutez-moi la paix . A aucun moment je ne suis calme, mon esprit fait la guerre à mon corps, je me bats contre ce morceau de chair hideux mais je n'ai pas le courage de me faire mal . Comique . Et c'est là où je bats ceux qui se défoncent à la merde, ceux qui se bousillent à l'aiguille et tout le bordel . J'ai la force mentale pour me détruire toute seule . Et ça marche . Tout se passe à l'intérieur de moi, je suis en constante agitation, je me fais mal, je m'insulte et j'insulte les autres, je suis moche, conne et personne ne m'aime surtout pas lui c'est bien connu . Je n'ai pas besoin de lame, destruction intérieure, je viens de le comprendre . Pas besoin de cogner ma sale gueule contre un mur, il me suffit juste d'imaginer comme ça doit faire mal pour m'en dissuader oui je suis conne moche et poltronne oui tout ça . Oh tiens, qu'est-ce que j'écoute comme ça là qui grâce à la lecture aléatoire passe inocemment ? 'What a wonderful world' hé mon coco t'avais pris quoi quand ça t'as pris l'idée d'chanter ça hein ? Non parce que tes paroles elles sont limites dignes de Bambi ma poule .

Je suis à deux doigts de péter un plomb . Deux doigts que je . Stop . Je suis assez vulgaire comme ça . Je crois que j'aime souffrir aussi . Me complaire me réjouit . J'haime et je déteste . Si je pouvais tout maîtriser, ne pas être seulement ce petit avorton geignard . Je n'ai rien compris et cela me fait rire . Et si vous m'entendiez, vous jureriez que je suis folle .

9 février 2006

J'ai fini . Ma semaine de bac blanc . Terminée .

J'ai fini . Ma semaine de bac blanc . Terminée . Bâclée . Et c'est ça qui fait du bien . Depuis le début de l'année que je m'applique . Faut pas déconner . J'ai pas trop l'habitude d'écrire comme si j'racontais ma journée . Faut qu'je me force à pas effacer, si jamais c'est pas assez coquet, etc etc . J'me rends compte de toute manière qu'si j'suis ici, c'est pour raconter ma vie à une page blanche . Et à ma paire d'yeux . Et après tout, est-ce que je serai plus heureuse si je savais 1000 personnes pendues à mes basques, attendant THE note de leur life de merde pourrie sans autre intérêt qu'aller mater celle des autres oui je fais pareil je sais . J'me dis que peut-être, ça va me faire du bien de tout taper, plus ou moins . Que relire ma vie au jour le jour va me faire oublier le noir du passé . Des mauvais souvenirs . Parce qu'il y en a plein qu'il faudrait que j'oublie . Va bien falloir que ça commence à aller mieux . Hein . Parce qu'avoir envie de passer par la fenêtre toutes les demi-heure, c'est bien gentil merci . Mais . Quand même . Y a un moment où faudrait ptètre penser à sourire un peu. Sincèrement quoi . J'sais pas trop c'qui m'en empêche d'ailleurs . La fatigue . Le stress .Que je m'inflige . Parce que, si je voulais être heureuse, je le serais depuis longtemps, soyons honnêtes . La question revient donc à : qu'est-ce qui m'empêche de vouloir être heureuse? Hahaaa . Faut pas déconner . J'ai pas une vie d'merde, j'suis même plutôt gâtée . En même temps, j'ai pas vraiment envie d'réfléchir à ça . J'vais encore chialer comme la p'tite connasse que je suis . Alors voilà . J'garde mes convictions . J'sais que j'vais mal . J'vais trop mal pour être heureuse . Et trop mal pour en avoir quelque chose à foutre . Et si j'me butais ? C'est la question qui se balade l'air de rien mais consciencieusement dans ma tête de fourbe . Et qui connement, fait son bonhomme de chemin . C'est dommage, je sais . Elle ronge . S'allonge, se modifie comme un virus, impossible à stopper . Même pas . Peur . Na .

Demain week-end . Encore quelques heures avec eux . Qui se foutent totalement de savoir si je vais bien ou mal . De lui qui ne parle que pour être désagréable mais mossieur ne s'en pas compte . Mossieur n'est PAS CAPABLE de s'en rendre compte . Parce qu'il est mieux que tout le monde . Laisse moi rire . Va . T'aurais bien les boules . Si jamais . J'vais kiffer, de te sourire hypocritement demain, j'crois qu'j'ai même pas envie de te voir . Toi . Que j'ai aimé comme la petite connasse que je suis toujours en quinze lignes ça n'a pas changé de toute manière on ne change pas comme ça chassez le naturel il revient vite, et au galop en plus . Et puis . Jude, dont' let me down . C'te chanson jl'a kiffe . Comme mes Converse ou mon Levi's . Comme mes cheveux quand j'les regarde de près . Comme ma bouche, comme les filles quand j'suis bourrée . Pas assez souvent . Et quand j'pars en live comme ça, c'est qu'il faut qu'j'marrête là . Hein . Quand même, on a dit un peu de tenue . Petite tenue .

Bonsoir . 

3 février 2006

On aurait dit que.

On aurait dit que . que j'viens un peu d'loin quand même . qu'à cause d'un changement d'plate-forme sur 20six, j'me retrouve ici . j'me dis qu'ça a pas l'air trop mal . puis qu'on verra bien . j'sais pas trop si j'vais écrire ici . à moins que ça m'redonne un regain d'inspiration . un peu de souffle quoi . c'est vrai, à trop courir après certains . hein .

Pour ceux qui m'connaîtraient d'jà . hey you . pis ceux qui découvrent . you're welcome .

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