Ce sont des soirées qui passent bien lentement...
Ce sont des soirées qui passent bien lentement... Pas qu'on s'ennuie mais on sait que d'autres, ailleurs ne voient pas l'heure tourner, grâce à l'alcool peut-être, et autres paradis artificiels et aussi, l'euphorie. Je sais qu'ils crient, rient, dansent peut-être, sans moi? Peut-être qu'il s'embrassent aussi mais ça, il paraît que je ne veux pas le savoir. Et je sais qu'il y a sûrement deux mois j'aurais été de la fête mais qu'il est trop tard maintenant et que rien, effectivement, ne sera plus comme avant. je crois quand même que je suis courageuse un peu. j'ai quitté brusquement l'univers qui constituait mon second pillier fondateur. Un moment que je traversais leurs vies. JE veux dire, les relations, ce sont un millier de droites qui ne cessent de se rencontrer, se croiser et repartir. Mais, parfois, le temps s'arrête ; les relations durent. qu'est-ce qui fait qu'il reprend de plus belle sans crier gare et qu'on perd tout ce qu'on avait si durement acquis ?
Lundi, la renrée. Et merde, tout ça à la fois me fait carrément peur. JE sais très bien que j'avanceàreculons. J'ai peur, j'ai sacrément peur et demain j'écrirai une lettre à R. pour le lui dire.
J'ai envie de tout remettre ici.
De réécrire la vie que j'avais d'avant, car c'était joli, avant. C'était tendre et c'était doux, comme du miel, comme le soleil. Il sentait bon la niaiserie ce premier amour immaculé qui n'avait rien compris. j'ai envie que tout redevienne comme avant et qu'on ne me fasse pas chier si je ne mets ni majuscule ni point parce que merde après tout c'est pas plus mal sans non plus. Et bordel je suis encore fatiguée mais j'ai décidé qu'il fallait que je perde. je ne me sens jamais plus légère que quand je le suis vraiment.